Reflexion sur Bali et l’Indonésie

Il y a 1 an, on partait en famille pour ce voyage autour du monde … Je repartirais dès maintenant si c’était possible d’avoir la flexibilité avec l’école. Notre famille va avoir besoin de nouveau projet pour remplacer ce vide. Pour l’instant, c’est la rentrée scolaire qui nous occupe!

En attendant, j’ai ce texte de réflexion sur Bali et l’Indonésie. Je le publie ici maintenant.

Après avoir vécu en Thaïlande, je croyais être près pour Bali. Vous savez, l’île paradisiaque de Occupation Double et d’autres horribles téléréalités.

Et c’est vrai, et totalement faux en même temps.

Comment expliquer sans avoir l’air d’un guide touristique. Je vais y aller avec mes expériences!

  • Arrivez à l’aéroport, ça sent l’encens partout.
  • L’aéroport de Denpasar est un peu moche, on sort dans la zone publique et on se fait immédiatement harceler par des centaines de vendeurs et de chauffeurs de taxi qui veulent nous donner un lift.
  • Je les ignore un peu tous, sauf un dernier qui me semble sympathique en faisant un signe de conduite. Je lui montre l’app “Grab” avec le prix qu’il me donne pour me rendre à notre “Villa”, et il est d’accord. On trouve son auto et on y va. Il n’y a aucun taxi-mètre mais il est chauffeur de taxi, des fois.
  • On fait un arrêt à l’ATM pour prendre de l’argent (toute une histoire aussi), il y a plusieurs ATMs pour chaque banque et la plupart n’accepte pas les cartes étrangères.
  • On paie un peu plus cher que prévu, trouver l’adresse est étrange, il n’y a pas vraiment de noms de rues. On finit par trouver!

D’autres réflexions aléatoires:

  • La journée du silence, awesome. Aucun bruit en ville. Aucune moto, sauf en fin d’après-midi, beaucoup de gens qui trichent et qui vont à la plage pareille, en bateau, etc.
  • Des pêcheurs, ils se promènent avec leur bateau et suivent les bancs de poissons, ils jettent leur gros filet à l’eau et font ensuite un U en débarquant du bateau et se dirigent vers la plage.  Ils tirent leur filet.. cela prend plusieurs minutes, c’est lourd, et capturent ainsi des milliers de poissons. Ils séparent les gros des petits; il semble avoir une entente tactique avec les habitants, n’importe qui peut venir avec un sac et prendre des poissons pour soi-même. Noémie essayait plutôt de sauver les petits poissons. Aucune règle sur la grosseur des poissons ou de les remettre à la mer s’ils sont trop petits. C’est le marché libre.
  • La pollution des plastiques, incroyable. Partout. Partout. La plage est inondée de déchets qui viennent de la montagne et des campagnes. Tu n’as qu’à te mettre proche d’une rivière, et tu vois des bouteilles de plastique, des vêtements qui glissent à chaque seconde. C’est désolant.
  • Le jardinier, super sympathique, nettoie la plage en creusant dans le sable en en atterrant ensuite les déchets, ni vu, ni connu.
  • Les gens connaissent “le monde”, mais ne peuvent pas le visiter. Le directeur d’école du village était notre chauffeur. C’était sa 2e job d’être chauffeur officiel de la Villa. Il n’a jamais voyagé en dehors de l’Indonésie. Il est allé une fois à Java quand il était jeune (il avait une blonde là- bas, d’une religion différente donc ça ne pouvait pas marcher), il est resté 2 jours. Bref, les gens sont “pris”.
  • Un sac de chips Doritos (importé) coûte autant que de s’inscrire aux services d’ordures pendant 5 mois à raison de 3 fois par semaine. Un total de $5. Les gens ne s’inscrivent pas car cela coûte trop cher. Donc plus de pollution.
  • Le Durian, ça sent vraiment la poubelle. Je croyais que ça gouterait pas pire, mais c’est terrible. La réglementation est surtout pour les touristes, les habitants eux-même cela ne les dérange pas. 
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  • Si tu veux visiter quoi que ce soit, il y a toujours un “guide” pour t’accompagner.
  • Tout ce négocie, tu dois négocier tout ce que tu achètes, que tu prends, etc. Ça fait partie de la “game”. Ca fait bizarre de négocier des trucs à $1 ou $2, mais c’est normal.
  • J’ai couru plusieurs fois dans le coin, j’ai pris des sentiers moins utilisés, je crois sincèrement que le pays a un excellent avenir s’il reste stable. Tous les enfants me disaient bonjour et étaient très curieux de voir un étranger. “Hello!!! Hello!!!”. 
  • Parlant de se perdre dans les chemins, ca semblait safe au niveau humain (les Balinois ne sont pas très violents), mais c’est plutôt au niveau de la sécurité routière qu’il sauf s’en faire. (Et certaines bibittes!)
  • Les fourmis noires, quand ça décide de rentrer dans la maison, ça rentre!
  • Avoir des employés locaux (maid, cuisinier, jardinier, sécurité), ça coûte moins cher qu’une nuit de motel en occident. 
  • Il y a toutes sortes de rituels qui sont fait à peu près tout le temps. La religion est intéressante à voir. Chaque village a plusieurs petits temples et sites.
  • Le directeur d’école m’expliquait comment fonctionnait son hypothèque inversée avec son diplôme d’enseignement que la banque garde en échange d’un prêt. Déroutant.
  • J’ai demandé à deux personnes différentes: “Qui est l’actuel président Américain?”
    • “Justin Trudeau”.
    • Non, c’est “Biden”
    • Et qui était avant Biden?
    • “Obama!!!!”
    • Et les deux de m’expliquer une anecdote sur Obama.
  • Bali c’était un temps de relaxation, mais le temps c’est flexible, étant donné que j’avais beaucoup de temps, j’ai beaucoup travaillé.
  • Les gens ne mettent pas de souliers, c’est trop de trouble vu qu’il peut souvent, en plus de pouvoir marcher directement dans les flaques d’eau. Vaut mieux mettre des sandales et les enlever/remettre quand on rentre dans la maison. Il ne faut pas marcher avec des souliers dans les maisons, comme dans la plupart des endroits en Asie.
  • Des familles à 4 personnes sur leurs motos, mais ça il y a rien de nouveau par rapport à la Thaïlande.
  • Les gens travaillent 6 jours par semaine, l’école également 6 jours par semaine.
  • Les adultes me disent que les enfants ont une vie meilleure maintenant. Ils peuvent jouer”, ce qu’ils ne pouvaient pas faire étant jeune. Les deux chauffeurs m’ont raconté comment ils avaient appris rapidement à revendre des trucs pour obtenir de l’argent quand ils étaient jeunes.

Conclusion?

On est connecté (tous les gens ont un téléphone cellulaire et sont sur Facebook). 

Mais on n’est connecté que artificiellement. Les conventions, les rituels, l’espace physique, la communication, la langue, la propriété, les conventions et coutumes sont tellement différentes. Se faire déstabiliser était la chose que j’ai apprécié le plus en voyage.

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